La fabrication du papier

Aujourd’hui, le livre numérique commence à gagner en popularité ; le seul papier ayant été utilisé a sans doute servi à prendre des notes ou tracer des maquettes pour faciliter sa conception. C’est un énorme progrès en écologie et une économie considérable de temps et d’argent, puisque le long procédé de création d’un livre traditionnel est évité. En effet, malgré l’usage de machines automatisées, un ouvrage est complexe à produire et il nécessite une autre étape de production massive : la fabrication du papier.

Elle se divise en plusieurs étapes : tout d’abord, en admettant que la coupe des arbres est déjà faite, un tri doit être effectué à la scierie. En effet, le bois provenant de feuillus comme les chênes, les bouleaux ou les peupliers ne produira pas la même qualité de papier que celui provenant de conifères comme le sapin ou le pin. Le premier type de matériau donnera un papier plus fragile mais de meilleure qualité en raison des fibres courtes qui le compose. Le deuxième en possède des plus longues, ce qui permettra au papier d’avoir une plus grande résistance, au détriment de la texture. Souvent, un mélange calculé des deux sources de bois est nécessaire. Fait intéressant : un arbre moyen peut produire environ 8500 feuilles, soit près de 3 dictionnaires.Image associée

Ensuite, on doit retirer l’écorce des arbres et les couper : la partie principale, le tronc, sera transformée en bois de construction. La cime, les branches et la sciure résultant des coupes seront envoyés à l’usine de fabrication du papier, où on les réduira en copeaux afin de les rendre plus solubles. De là, le mélange sera broyé plusieurs fois afin de créer une pâte à papier. Dépendamment du genre de papier désiré, celle-ci doit être traitée par différents procédés chimiques afin qu’elle devienne blanche et plus lisse. De la soude et de l’amidon sont utilisés à cet effet. Résultats de recherche d'images pour « papier »

L’avant-dernière étape consiste à faire passer la pâte à papier transformée dans différents rouleaux visant à la compresser afin d’en extraire l’eau et la lisser. Comme pour le traitement chimique, la compression et le contrôle de l’humidité du papier dépend de sa future utilisation. On distingue les types de papiers principalement par leur grammage, qui représente le poids d’une feuille s’apparente à l’épaisseur. On le calcule selon le nombre de gramme par mètre carré (g/m2). Une feuille de papier standard fait 80 g/m2, alors qu’une feuille de papier aquarelle peut faire jusqu’à 800 g/m2 et est, de ce fait, plus rigide et moins absorbante. Du papier de moins de 80 g/m2, comme du papier à cigarette ou du papier journal, coûte moins cher mais est plus susceptible de provoquer du bourrage dans les imprimantes.

Finalement, le papier est transféré aux machines destinées à faire les coupes selon les différents formats : lettre (8 ½ x 11 po), tabloïd (11 x 17 po), legal (14 x 8 ­­½ po), etc.

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Ce n’est qu’après toutes ces démarches incluant beaucoup de ressources naturelles, de transport, de produits chimiques et d’électricité que la création d’un livre peut être entamée, ce qui nécessite encore plus d’étapes. À la suite de tout cela, je peux comprendre l’amour que certaines personnes portent aux livres en dépit de son procédé de fabrication peu écologique : il y a un travail colossal derrière ces pages !

 

 

 

Sources:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Papier#.C3.89laboration_de_la_p.C3.A2te_.C3.A0_papier
https://fr.wikipedia.org/wiki/Format_de_papier

Rédigé par Audrey L.

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